Le Jury ayant décidé d'envoyer mon appareil photo au fond du lac, il n'y a pas de photos sur l'eau. Je n'ai donc que quelques photos terrestres prises essentiellement lors de la remise des prix. Lien vers les photos terrestres
La loi c'est moi ! T'as vu mon gun mec !
Alors fais pas le con et obéis...sinon t'es mort ! |
Tout d'abord, et en marge de la régate, je voudrais faire un petit salut amical à Geneviève.
Le championnat d'Europe de laser vient de se terminer, et pourtant je reste sur un bilan mitigé. En effet, malgré de bonnes conditions météo sur l'ensemble de la semaine, la décision d'une juge a gâché ma course et mes vacances. Lors de la troisième journée, alors que je prenais des photos avant le départ de la course, un juge m'a ordonné de lui donner mon appareil photo sous peine de sanction. Face à de telles menaces, j'ai été obligé de m'exécuter. Et suite au transfert sur le bateau du Jury, le bénévole qui le réceptionnait l'a malencontreusement laissé tomber dans l'eau. Du coup, les centaines de photos que j'avais prises depuis le début de la régate, l'anniversaire de Jean-Christophe la veille avec plusieurs régatiers, tout ça se trouve au fond du lac maintenant. L'article 22 b du règlement de la classe laser indique que l'utilisation des équipements électroniques est interdite. Premièrement, considérer un appareil photo numérique comme un appareil électronique relève d'un raisonnement pernicieux, car il n'est pas interdit de prendre des photos. Et quand bien même un appareil photo numérique serait considéré comme un appareil électronique, c'est l'utilisation qui en est interdite, pas le transport. Dès lors, j'ai parfaitement le droit de transporter un appareil photo numérique. Alors effectivement je prenais des photos. Mais je les prenais avant la course, pas pendant la course. Or j'ai le droit de prendre des photos dès lors que je ne suis pas en course. En conséquence, l'ordre qui m'a été donné par le Jury semble illégal. Et le fait de m'indiquer que je ne devais pas avoir un tel appareil à bord l'est tout autant.
Cependant et après la course, le Jury et le club se sont totalement déresponsabilisés de la perte de cet appareil photo d'une valeur de 400 euros, en m'indiquant que j'étais le seul responsable de ce qui m'arrivait, ce que je conteste évidemment. Et face à ce tribunal où mon sort était déjà joué d'avance, la seule réponse que j'ai eue est "Dura lex sed lex", ce qui veut dire "La loi est dure mais c'est la loi !" De telles menaces et intimidations sont totalement inacceptables. Et me faire passer pour un tricheur et un délinquant est insultant. L'affaire se trouve maintenant entre les mains de mon assurance.
Le championnat d'Europe de laser vient de se terminer, et pourtant je reste sur un bilan mitigé. En effet, malgré de bonnes conditions météo sur l'ensemble de la semaine, la décision d'une juge a gâché ma course et mes vacances. Lors de la troisième journée, alors que je prenais des photos avant le départ de la course, un juge m'a ordonné de lui donner mon appareil photo sous peine de sanction. Face à de telles menaces, j'ai été obligé de m'exécuter. Et suite au transfert sur le bateau du Jury, le bénévole qui le réceptionnait l'a malencontreusement laissé tomber dans l'eau. Du coup, les centaines de photos que j'avais prises depuis le début de la régate, l'anniversaire de Jean-Christophe la veille avec plusieurs régatiers, tout ça se trouve au fond du lac maintenant. L'article 22 b du règlement de la classe laser indique que l'utilisation des équipements électroniques est interdite. Premièrement, considérer un appareil photo numérique comme un appareil électronique relève d'un raisonnement pernicieux, car il n'est pas interdit de prendre des photos. Et quand bien même un appareil photo numérique serait considéré comme un appareil électronique, c'est l'utilisation qui en est interdite, pas le transport. Dès lors, j'ai parfaitement le droit de transporter un appareil photo numérique. Alors effectivement je prenais des photos. Mais je les prenais avant la course, pas pendant la course. Or j'ai le droit de prendre des photos dès lors que je ne suis pas en course. En conséquence, l'ordre qui m'a été donné par le Jury semble illégal. Et le fait de m'indiquer que je ne devais pas avoir un tel appareil à bord l'est tout autant.
Je fais des photos car je raconte une histoire après vingt ans d'arrêt de pratique de la voile suite à un grave accident. Je soutiens à cet effet l'association "Handicap International" de façon totalement bénévole, payant moi-même les logos et la carte Pub. Et les nombreuses photos que je prends laisse des souvenirs des régates auxquelles je participe. En même temps, j'essaie de faire à mon modeste niveau la promotion du laser. Mais l'histoire ne plaît pas à tout le monde. Et les empêcheurs de tourner en rond sont là pour sévir...
Faire des photos n'apporte strictement aucun avantage sur le plan de la performance. Et vu mon modeste niveau, en quoi cela peut-il poser un problème ?
Dans toute règle il y a l'esprit et la lettre. Et vouloir appliquer un règlement à la lettre, et dont l'interprétation peut être différemment appréciée, ne relève pas d'un bon esprit.
La voile est un sport confidentiel, et il paraît absurde de vouloir empêcher toute initiative sympathique qui contribue à une meilleure visibilité de notre série. Il faut savoir faire preuve de discernement et non d'excès de zèle.
En agissant de la sorte, c'est le sens de ma démarche qui est remise en cause. Et participer à des régates a un coût important. Je fais de la voile pour mon plaisir et par désir d'évasion. Mais si je dois évoluer dans un cadre aussi restrictif, c'est ma participation à de futures régates que je remets en cause. Il y a suffisamment de contraintes dans la vie pour ne pas en subir d'autres, surtout quand elles sont totalement disproportionnées... Or nous avons tous intérêt à ce que notre sport soit médiatisé et tout ce qui peut y contribuer doit être accueilli avec bienveillance..
A travers cette histoire, j'espère que certaines personnes se remettront en cause et se demanderont si elles veulent la promotion ou la mort du laser, si elles veulent accueillir de nouveaux participants ou les faire fuir, surtout en cette période d'incertitude économique...
Maintenant pour revenir à la régate, les trois premières journées de qualification se sont courues dans un vent léger à médium tandis que les deux journées suivantes des finales dans un vent plus soutenu, la dernière journée ayant été annulée faute de vent malgré une attente sur l'eau toute la journée. Excepté la troisième journée où j'étais totalement à l'ouest suite à l'incident de l'appareil photo, je me suis toujours trouvé au contact mais en fin de peloton le reste des manches; et j'ai particulièrement apprécié la dernière journée ou malgré un vent soutenu de 15 noeuds, j'ai réussi à mettre une dizaine de bateaux derrière moi lors d'une manche. Je finis au général 94ème sur 100, c'est dire à quel point je suis inoffensif et qu'il paraît ridicule de s'en prendre à quelqu'un de mon niveau...
Autre point de satisfaction, la rencontre avec Philipp Buhl, champion d'Europe en standard, qui était mon voisin de parking avec qui j'ai sympathisé un peu. Au début je ne savais absolument pas qui c'était, car nous ne sommes ni de la même génération, ni de la même catégorie, et que surtout nos niveaux respectifs sont inversement proportionnels, autrement dit aux deux bords extrêmes de l'échelle, moi-même étant dans l'infiniment petit tandis que Philipp est dans l'infiniment grand comme dirait le philosophe Pascal. J'étais amusé de voir tout les jours la préparation de Philipp comme dans un rituel, où chaque geste semblait avoir été répété des dizaines de fois... C'est ça qui est bien dans le laser, on peut côtoyer facilement des grands champions en toute simplicité. A cet effet, j'ai retrouvé avec plaisir Jean-Batiste Bernaz avec qui j'ai discuté plusieurs fois et qui avait gentiment accepté de poser avec moi lors de l'Europa Cup de Martigues... comme quoi on peut être un champion et rester accessible et simple sans se la péter grave...
Egalement, la cohabitation avec Luigi, Jean-Christophe et sa famille s'est super bien passée au camping, pas évident lorsqu'on se trouve à 7 personnes dans un mobilhome de 30 m2 et de générations différentes..
Maintenant pour revenir à la régate, les trois premières journées de qualification se sont courues dans un vent léger à médium tandis que les deux journées suivantes des finales dans un vent plus soutenu, la dernière journée ayant été annulée faute de vent malgré une attente sur l'eau toute la journée. Excepté la troisième journée où j'étais totalement à l'ouest suite à l'incident de l'appareil photo, je me suis toujours trouvé au contact mais en fin de peloton le reste des manches; et j'ai particulièrement apprécié la dernière journée ou malgré un vent soutenu de 15 noeuds, j'ai réussi à mettre une dizaine de bateaux derrière moi lors d'une manche. Je finis au général 94ème sur 100, c'est dire à quel point je suis inoffensif et qu'il paraît ridicule de s'en prendre à quelqu'un de mon niveau...
Autre point de satisfaction, la rencontre avec Philipp Buhl, champion d'Europe en standard, qui était mon voisin de parking avec qui j'ai sympathisé un peu. Au début je ne savais absolument pas qui c'était, car nous ne sommes ni de la même génération, ni de la même catégorie, et que surtout nos niveaux respectifs sont inversement proportionnels, autrement dit aux deux bords extrêmes de l'échelle, moi-même étant dans l'infiniment petit tandis que Philipp est dans l'infiniment grand comme dirait le philosophe Pascal. J'étais amusé de voir tout les jours la préparation de Philipp comme dans un rituel, où chaque geste semblait avoir été répété des dizaines de fois... C'est ça qui est bien dans le laser, on peut côtoyer facilement des grands champions en toute simplicité. A cet effet, j'ai retrouvé avec plaisir Jean-Batiste Bernaz avec qui j'ai discuté plusieurs fois et qui avait gentiment accepté de poser avec moi lors de l'Europa Cup de Martigues... comme quoi on peut être un champion et rester accessible et simple sans se la péter grave...
Egalement, la cohabitation avec Luigi, Jean-Christophe et sa famille s'est super bien passée au camping, pas évident lorsqu'on se trouve à 7 personnes dans un mobilhome de 30 m2 et de générations différentes..
Avec mes copains Jean-Christophe (à gauche) et Luigi (à droite) |
En compagnie de Philipp Buhl, vainqueur en standard, et qui était mon voisin de parking |
Philipp Buhl, champion d'Europe |
Quel déconneur ce Luigi !!! |
lien vers "la petite maison dans la prairie"
Si avec de telles conditions matérielles, on n'arrive pas à être tous les trois sur le podium, il faudra sérieusement penser à changer de sport... le curling par exemple...